Mémoriales 2009. Une nouvelle réglementation sur le lait. Archives.

16 pays européens demandent une nouvelle réglementation sur le lait

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Une nouvelle initiative franco-allemande pour aider les producteurs laitiers durement touchés est soutenue par 16 des 27 États membres de l’UE. De nouvelles grèves des producteurs sont pourtant attendues cette semaine.

Les producteurs de lait européen pourraient décider de recommencer leur grève. Un rassemblement de l’European milk board (EMB) est attendu jeudi 10 septembre sur l’esplanade des Invalides à Paris. Ce syndicat rassemble les opposants au Copa-Cogeca, le syndicat agricole européen majoritaire. Les paysans de l’EMB veulent lutter contre la disparition des quotas laitiers.

Cette nouvelle grève pourrait donc intervenir alors que la France et l’Allemagne, soutenus par 14 pays, ont proposé une nouvelle régulation européenne du secteur, dans une  déclaration commune présentée à l’occasion du Conseil des ministres de l’Agriculture, lundi 7 septembre. Le texte vise à compléter la sortie du système des quotas laitiers entre 2010 et 2015 . 

L’objectif est de ne pas laisser les producteurs à la merci du marché. Cette initiative franco-allemande, qui demande une action européenne plus importante pour protéger les laitiers, a obtenu le soutien de l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, l’Estonie, la Finlande, la Hongrie, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie.

Le texte suggère d’augmenter temporairement les prix d’intervention européens, que l’UE définit pour acheter aux agriculteurs leurs suprlus. Il propose aussi que les gouvernements nationaux puissent aider davantage les producteurs sans demander à Bruxelles son feu vert.

Allant plus loin, les 16 États suggèrent de mettre sur pied un prix minimum du lait, défini dans chaque pays entre les producteurs et les industriels.

Le Maire évoque la contractualisation

Au cours d’un point informel avec la presse à l’issue du conseil, le ministre français de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a souligné que l’établissement de ce type de contractualisation entre les producteurs et les industriels était actuellement impossible en Europe.

Mais il a affirmé que la France et l’Allemagne commençaient à ébranler les règles traditionnelles qui régissent le secteur. Il a également souligné que la contractualisation pourrait être appliquée «dans les mois à venir».

En effet, il a estimé qu’elle était la «voie à suivre» pour réguler tous les secteurs agricoles, et pas seulement celui du lait. Bruno Le Maire a insisté sur le fait que l’introduction de plus de régulation était l’unique manière  de garantir des revenus réguliers pour les agriculteurs, et par conséquent, d’assurer la sécurité alimentaire en Europe.

Dans une déclaration complémentaire, l’Allemagne, l’Autriche, la France, la Hongrie, le Portugal et la Slovaquie ont demandé à la Commission européenne de suspendre temporairement la sortie du système des quotas laitiers. Mais l’Exécutif européen a refusé de revenir sur cette question.

De son côté, Pekka Pesonen, le secrétaire général du Copa-Cogeca, qui rassemble les fédérations agricoles (dont la FNSEA) et les coopératives européennes, a affirmé que les agriculteurs avaient besoin de mesures fortes et immédiates pour soutenir le secteur laitier. «A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles», a-t-il argué. Il a estimé que la question de la contractualisation devait être examinée.

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