Des organisations de producteurs fortes

Communiqué de presse remis au Ministre de l’Agriculture le 11 septembre 2018.

Le 5 septembre dernier, étaient réunies à Paris l’APLI et l’OPL de la CR deux des organisations à l’origine de la grève du lait en 2009 en compagnie de FMB GO, OP transversale qui rassemble des producteurs livrant à différents industriels. Un constat amer sur les prix : « Rien de plus ! » rappelle FMB GO.

En cause, l’appareil législatif dont les résultats ont abouti à un échec cuisant.

La contractualisation, mise en place en 2012, n’intègre pas plus de la moitié des producteurs, puisqu’elle ne concerne pas les adhérents des coopératives. La loi Sapin 2 oublie, elle aussi, encore une fois, de traiter le cas des coopérateurs. C’est maintenant le tour du projet de loi EGALIM qui taille la part belle aux coopératives, qui ne se verraient pas appliquer les articles L.631-24 à L.631-24-2, relatifs notamment aux contrats de vente et à la prise en compte des coûts de production.

Est-ce une volonté politique de laisser les industriels dicter la stratégie laitière, de privilégier les profits des industriels avant les revenus des producteurs ?

Nous proposons :

  • L’inscription dans la PAC du Programme de Responsabilité face aux Marchés (PRM), géré par un observatoire européen ;
  • Un regroupement des OP pour évoluer et devenir indépendantes des industriels (OP multi acheteurs) ;
  • Un changement de statut pour les coopératives : abandon du statut d’OP pour celui d’industriels. Les coopérateurs doivent pouvoir intégrer l’OP de leur choix ;

Un traitement privilégié pour les coopératives qui tendent vers un prix rémunérateur pour les éleveurs avec une meilleure maîtrise des volumes.

Contacts presse

OP FMB GO : Denis Jehannin – 06 81 54 59 81 / Emmanuel Binois – 06 80 28 51 82
APLI : Sylvain Louis – 06 44 34 52 43
OPL de la CR: Véronique Le Floc’h, présidente – 06 03 75 66 45

Derniers communiqués

Communiqué de presse et manifestation contre Carrefour

Après une année 2022 inédite, nous, éleveurs laitiers, avons vu nos coûts exploser. Les prix qui nous sont payés ont certes commencé à monter en fin d’année, mais amorcent déjà une redescente et il y existe encore beaucoup de verrous à faire sauter pour éviter la faillite, notamment à cause de certaines enseignes de la distribution, comme la multinationale CARREFOUR. 

Lire >>