Protéines : les recettes du think tank AgriDées
Des aides couplées pour les surfaces en herbe, un effort génétique en colza et légumineuses, un recours encadré aux coproduits animaux et insectes : telles sont les pistes avancées par le laboratoire d’idées pour réduire les carences de l’Union européenne en protéines végétales.
37 % : c’est le déficit de la France en protéines végétales, selon le ministère de l’Agriculture. La France a donc largement recours à l’importation pour satisfaire les besoins de l’alimentation animale en protéines végétales. Le salut ne vient pas de l’Union européenne où le déficit atteint 65 %. Dans le cadre du projet de réforme de la Pac 2021-2027, le laboratoire d’idées AgriDées, indépendant et apolitique, et dont les origines remontent à 1867 (ex-Société des agriculteurs de France), soumet ses pistes de réflexion.
Etat des lieux en France
« Doit-on rappeler que pour l’élevage, notamment bovin, l’herbe est la première source de protéines », rappelle AgriDées.